Avant qu’émergent la création
et toutes les manifestations de la vie,
dont jaillit le je, la personne
Il n’y a ni naissance, ni mort
Avec le je suis, le quelqu’un
Viennent la séparation, le devoir, le faire, le ne pas faire..
Et une profonde insatisfaction
Avec tous ces bagages inutiles,
Le sac à dos d’expériences commence à peser bien lourd !
Alors se pointe le début de la recherche.
Celle de la réalité, du bonheur, de la joie sans fin !
Avec la seule interrogation ultime offerte dans le mental
‘’Qui suis-je vraiment ?’’
Sur le chemin vers la source il voit
Le bûcher des mirages
Les limites des pensées
Tout ce qu’il n’est pas
Il voit même le silence
Le rien, le tout, l’absolu, le néant, le vide..
Il voit que tout n’est que vacuité de pacotille
Mais la route ne s’arrête pas là
Un jour passera la plus subtile d’entre la plus subtile des pensées
‘’Je suis enfin éveillée, illuminé, libéré, accompli, heureux’
mais n’oublie pas
que Même le plus sage parmi les sages a fui ces futilités
Alors … lâche le sac à dos et reste tranquille
Nu et offert à la vie sur le bord de cette route,
sans prendre un autre chemin
Lâche ton sac à dos ici maintenant,
Qu’importent les circonstances
C’est dans la tranquillité que l’innocence se révèle
Pas demain, pas dans les pensées,
C’est hors du temps …
Ah extase ! C’était là depuis toujours.
Tu es le jaillissement intemporel du Vivant
C’était Juste oublié
Rentre chez Toi (Aum tat sat)
Diana